Salut la terre et les terreux !
Vous regardez mon antépénultième bulletin. Félicitations !
Comme les gorilles sont menacés d'extinction, des petits rigolos ont eu l'idée de les reproduire en zoo.
Et j'ai bien peur que le bonheur soit nécessaire aux animaux pour enfanter. Ils pensent, voyez-vous ?
Les humains se reproduisent en captivité. On l'a démontré à maintes reprises dans notre histoire dégueulasse.
Y'a eu des marmots dans les champs de coton.
Y'a eu des petits étoilés à Dachau.
Vous n'avez pas idée du nombre de chiards qui voient le jour dans les camps de transit au sud de l'équateur. Ca dépasse l'entendement de vouloir mettre bas dans de telles conditions.
Les gorilles, eux, que dalle. Ils sont trop respectueux de leur progéniture pour leur offrir un merdier pareil. Ca veut dire que non seulement ils pensent, mais qu'en plus ils se souviennent.
Ils ont donc inséminé une madame gorille avec le sperme de son cher et tendre. Résultat ?
Echec et mat, mon canard. Madame gorille a perdu son œuf. Et la mère Michel son chat, à ce qu'il paraît.
Ils auraient mieux fait de se le fourrer dans l'oignon, leur œuf !
La vie, ça se respecte ! Les divins docteurs en génétique n'ont qu'à bien se tenir. Il suffit pas de manipuler au petit bonheur la chance. Faut avoir un plan. Comme l'autre, là, le barbu qui rigole du haut de son paradis.
Vous savez pourquoi on appelle ça le paradis ? Un peu de phosphore, peut-être ? C'est par opposition avec le foutoir intégral dans lequel on patauge à cause de lui. Ca y est, on est enfin tranquilles. Y'a tous les gars du Vatican et les grenouilles de bénitiers qui viennent de se déconnecter.
Imaginez une humanité qui n'aurait pas connu la compétition. Un monde où l'homme n'aurait pas cherché à dominer. Ça existe dans le règne animal, bande d'ignares dégénérés. Vous avez jamais entendu parler des bonobos ? Imaginez ! J'vous laisse y réfléchir. Au moins jusqu'au mois prochain. Si j'vous mâche le travail, vous n'évoluerez jamais. Tous les mails sont les bienvenus. Même les plus cons.
Bon ! J'vais en rester là pour cette fois. J'ai un travail fou, ici.
A la prochaine les voyeurs.
Comme d'habitude, je n'ai qu'un seul regret, c'est que l'humanité ne soit toujours pas en voie d'extinction. Mais je le répète. Tout ça finira mal !
Salut les bouffeurs d'illusions.

Tchao !